Saison 7, 64...72.

 

 

 

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Première de la saison 2012/13 = N° 64 : Peur de liberté ?
En entame de cette 7ème saison, j'ai choisi Traven avec Le vaisseau des morts - seul navire sur lequel il pu embarquer, dans sa situation de sans papiers. Il y dénonce capitalisme et inégalités sociales ; y décrit les conditions d'existence de ceux qui, dépouillés de tous leurs droits, morts-vivants, acceptent les indignités les plus scandaleuses - sans pourtant cesser d'espérer.
La liberté dans notre société... N'est-ce qu'une espérance ?
Poursuivant l'écriture en récits de mes vécus, je remonte à mon entrée à l'école primaire et y parle de l'aliénation ressentie - je n'aime pas ce que j'y vis et j'ai peur de ce que cela me présage, l'appartenance à un monde où il est suicidaire d'être libre : Fuck l'école !
Même en se libérant idéologiquement de l'oppression des mécanismes sociétaux, il est un domaine, l'inconscient, qui s'apparente à une sorte d'emprisonnement, tout mental, fabriqué d'états et de chocs psychologiques libérant d'effrayantes dimensions - ça s'appelle : Le vélo (Rêve en cauchemar).
Nous allons aussi retrouver Al le poète, Alain Rémila, et là-où il nous avait laissé dans son Dernier voyage, parmi la tribu Huichol au Mexique, dans la Sierra Madre, peuple du Peyotl, le cactus aux vertus réputées hallucinogènes, mais pas seulement...
Pr clore cette 64ème, Luc Chastan nous raconte une très courte histoire de phénomène ovni - le cas Maurice Masse et sa rencontre avec un engin spatial et des entités, dans son champs de lavandes.
Ah, au fait...!  Ce maintenant, c'est le changement ?
L'émission commence par là, je n'ai pas pu résister à la réalisation de 3' d'un mixage là-dessus.

Sons, habillages : Axel Bauer, Cargo ; Yves Simon ; Damoclès ; le Soft Machine à Londres en 1969 ; Pink Floyd, Zabrisky point ; Sacred Spirit ; Daniel Balavoine ; Coluche ; Dieudonné ; citation de Bakounine.

 

N° 65, Marché de dupes et marchandise humaine.
Un premier quart d'heure consacré à expliquer tout le bienfait du capitalisme, façon En Marge, accompagné d'un texte : Chimères capitalistes. Pour tout comprendre ou ne rien piger sur la science-fiction, la science économique.
Nous irons ensuite au marché - Le marché - non pas celui de la bourse et des financiers, mais un simple marché commerçant où de 12 à 16 ans, j'ai fait mes premières armes au contact du travail et de l'argent, ainsi qu'affirmer une volonté d'indépendance et une certaine idée de la liberté.
Puis ce sera le moment de la suite du Dernier voyage au Mexique de Al le poète, avec un passage très drôle (dans les deux sens du mot) quand "le tabac de l'intention", pendant un rite du Peyotl, révèle des natures pas toujours clairement intentionnées.
Côté sons : les Poppys, Rien n'a changé ; 2 guitares acoustiques d'amateurs sur le thème du Money des Flamands Roses ; le rap combattant de Calavera, Chanson noire du capitalisme ; jazz à Munich en 86 avec Keith Jarrett ; Toufik Farrouch, Kaf skoon ; les punks de Sales Majestées, Tout est bon pour faire du fric ; électronique, Shamanic druming ; un chant Lakota, Dream song ; Raggea avec Augustus Pablo, 555 dub street ; Jean-Roger Caussimon, Chanson malhonnête ; Olivier Delamarche, Groland ; citation de Roland Agret.

 

N° 66, D'une fin du monde à d'autres.
Soyons sérieux... Une fin du monde est annoncée toute proche !
Montage là-dessus puis direction l'inévitable pic de Bugarach où il paraitrait que l'on puisse être sauvé par des extra-terrestres. De là il n'y a qu'un pas pour se trouver à Rennes Le Château et sa très intéressante, voire fascinante, histoire racontée par un de ses spécialistes, Christian Doumergue, aidé par deux compères chercheurs, Marcel Sibre et Bernard Bouvier, sur un chemin mystérieux et mystique nous emmenant jusqu'aux traces de l'Atlantide de Platon - une autre fin du monde.
Restant dans une note ésotérique, j'ai choisi comme récit un peu trash sur les bords "L'astrologue", une suite d'aventures parisiennes, oscillant d'une rencontre ténébreuse à quelques grandeurs et une décadence.
En fin d'émission, nous retrouverons notre Carlos Castaneda à nous, Al le poète, avec le 5ème épisode de son "Dernier voyage" - Mexique et peyotl - quand une fissure du cercle shamanique provoque un phénomène paranormal, ou tout au moins d'une normalité peu explicable.
Pour les principaux sons en habillage : Anne Azema avec un chant sacré du moyen-âge occitan ; Grateful Dead, Help on the way (76, en public) ; Groundation, Dem rise ; Selah Sue, Raggamuffin (2 versions, seule avec sa guitare et en public).
En attendant la suite... Après la fin du monde.

 

N° 67 = De cercles et de médecines.
Après un montage sur Bukowski en 78 et Régis Debray fin 69, c'est d'histoires indiennes dont il va s'agir entièrement.
D'abord en Bolivie à La Paz avec Gabrielle Maudet et un extrait du seul livre qu'elle ait écrit alors qu'elle n'a pas même été jusqu'au certificat d'étude - Un long ruban de goudron sec, récit en 700 pages de sa naïveté sur la route des années 60 et 70.
Année 2010, en territoire Huichol au Mexique, Alain Rémila nous délivre le dernier passage de La nuit des morts, tiré de son Dernier voyage - Dernier cercle.
Des indiens français, avec le récit La plage, où une merveilleuse journée de plein été réunit la tribu des Va-nu-pieds sur une plage de matin du monde au bord d'une rivière.
Côté sons : Nathalie Cardone, Hasta siempre ; Indiens français, Vallespoir ; Jimi Hendrix, Indian song (rare) ; CCR (Creedence Clearwater Revival), I heard it thought the grapewine ; John Mayall, Medecine man ; le Crazy Horse de Neil Young, Greendale.

 

68 = Justice bordel !
Oui je sais, le mot "justice" à lui tout seul fait rire  - ou pleurer... S'il y avait une justice, sociale et économique et juridique, ça se saurait !  Il va donc forcément s'agir d'injustice dans ce numéro où les tribunaux et le monde judiciaire en général sont directement mis en cause en tant qu'instruments d'occultation de vérités et amplificateurs de misère.
D'abord revenir sur le procès de l'accident qui a tué Coluche - le mot "accident" est ici encore à faire rire ou pleurer - tellement nous croyons que ça s'est passé d'une façon, mais pas du tout !  La mascarade du procès est édifiante en matière de (non) recherche de la vérité. S'en suit un petit texte, L'autre histoire d'un autre mec.
Abordant l'horreur des cours de justice, un extrait de L'amour enchristé, de Roland Agret, écrit en 1998 mais dont l'actualité n'est que plus véridique aujourd'hui - une écriture âpre, sans concession, expression du coeur d'un homme injustement condamné à des années de prison pour satisfaire l'affreuse morale au nom du soit-disant peuple français.
Dans la même tonalité, un récit - Tribunaux abattoirs - datant de Janvier 2013 où un passage dans un tribunal tourne mal.
Accompagnements musicaux : Elvis Perkins, Gipsy Davey ; Grand Funk Railroad, Inside looking out (1969) ; Catherine Lara en 72, Ad libitum ; François Béranger, Prisons ; Klaus Schulze, Synthasy ; Neil Young et Patti Smith, Helpless ; Joan Pau Verdier, Je suis un cri.

 

 

69ème : LE PASSAGER DES DÉSILLUSIONS.
Dans la pure tradition En Marge, une suite de 5 récits et 1 texte.
Remontant le courant jusqu'à l'adolescence et la banlieue nord de Paris, lorsque j'ai croisé "magic" Madgid, un magicien du ballon rond, je crois que c'est là qu'a commencé mon dégout des "choses de la vie" - Contrariété adolescente.
Quelques années plus tard, au théâtre antique de la ville d'Orange un soir d'été, un concert du trio Police délivre un message de désillusion - Orange électrique.
Autre ville, le bar de la préfecture y est un lieu de trafic et de perdition - Illusions en lieu trouble.
Des adieux à mon compagnon de route présent dans "Orange électrique" et "Illusions en lieu trouble" jusqu'à la pluie, la nuit dans la campagne de petite montagne de l'Ariège, entre mal-être et aspiration d'ailleurs - Entre les gouttes.
Une très courte histoire d’autostoppeur : La profondeur de l'abandon.
Pour finir, un texte, clin d’œil "au Vieux", Léo Ferré et le final de son "Il n'y a plus rien" - Dis, c'est dans beaucoup... 10000 ans ?
On y entend : CCR (Creedence Clearwater Revival), Effigy ; The Police, Message in a bootle (Atlanta 83) ; Magma sous l'sun, Police-police (rap) ; Nirvana, Something in the way (New-York). Gong, You (passage "céleste"), Roy Buchanan, Short fuse (blues) ; Pink Floyd, Main theme (album More) ; Syd Barrett, Opel + Effervescing elephant ; George Harrison, All things must pas (accoustique) ; Eddie Cochran, Nervous breakdown ; Soazig, Ar soudarded (celtique) ; Urbanspecies, Realityche ; Ekseption, 5th de Beethoven (1969) ; Léo Ferré, Il n'y a plus rien ; TYA (Ten Years After), One of these days ; le film Archimède le clochard ; 22 bruitages et bizarreries, une citation de John Lennon et un oiseau annonceur de chaleur : la mésange boréale alpestre.

 

 

N° 70 = VOYAGEUR VERS L'AILLEURS.

Un peu de poésie pour commencer... Enfin... Pourrait-on dire... Extrait de mon vieux cahier de route datant de 1977 : AILLEURS MAUVE.
Puis un récit de route débutant dans les contreforts du haut Atlas marocain côté ouest, se poursuivant jusqu'à l'océan et, après péripéties, vers ailleurs... : TRANSIT.
En fin d'émission, je raconte le mystérieux auteur Traven, marin sur "Le vaisseau des morts" dont passage a été lu dans la 1ère émission de cette saison 7 (la n° 64) : AU DELÀ DU VOYAGE.
Habillage : Satan's Circus ; Rory Gallagher, What in the world, en 1973 à Londres ; un chant collectif berbère du haut Atlas ; SoapSkin, Voyage ; Ali Farka Touré, I go ka ; Canned Heat, Going up the country ; Selah Sue, Bim, bam, boum ; Bernard Lavilliers, Urubu, en 1980 à Montréal ; Gaël Horellou, Silence ; Sex Pistol, Anarchy in U.K. (en public) ; Johannes Brahms ; PierPolJack ; une citation du navigateur Bernard Moitessier ; 4 oiseaux goëlans ont aussi participé au "spectacle radiophonique" et un cricket.
 

 

N° 71 = SIGNE PARTICULIER : ANIMAL MYSTIQUE.
Un récit, L'impératrice, sous-titré "Juliette, impératrice des chats", constitue le principal (temporel) de l'émission - l'histoire d'une chatonne miraculeusement sauvée, dont les intelligences et l'instinct n'ont eu cesse d'éblouir de bon sens, celui d'une nature prévenante et généreuse, affectueuse et réellement mystique.
En seconde partie, qu'en est-il de "l'animal humain" et sa civilisation ?  Coup de zoom en plein air avec mes gnostiques préférés - Marcel Sibre, Christian Doumergue, Bernard Bouvier - dans un passage relatif à "la castration" de la société, l'éveil de l'individu, Akenaton, les civilisations, le péché originel... Tendons l'oreille à ces libres pensées aux mysticités éclairées.
Sons, habillages : Alain Bashung, Animal on est mal (chanson de Gérard Manset en 1968) ; Manset largement présent en seconde partie avec La mort d'Orion et Ailleurs ; Pink Floyd, Atom heart mother ; Peter Tosh, Fire-fire ; Mélanie, Beautiful people ; Imago, La mosquée ; une citation de George Orwell ; encore Manset en toute fin d'émission, Paradis terrestre (1970).

 

N° 72 : SOS genre humain.
C'est la der...! La dernière de cette 7ème saison - et qui sait, peut-être la der des ders... Puisque jamais certain de trouver les ressources d'une nouvelle série. On verra...
Pour cette 72ème, j'ai extrait quelques passages du texte d'un film d'une trentaine de minutes - Le basculement - de Patrick Prado. Ces mots reflètent absolument mon opinion obsessionnelle à propos des années 70, basculement des modes de vie et des formes de conflit.
Que penser du genre humain ?
Sinon, crier : au secours !
Alors ma plume a noirci des pages et des pages impossibles à lire dont j'ai soutiré comme d'un fût des phrases groupées dans un "SOS, Sens Ou Sans", une suite de textes courts traitant de fuite et d'anarchie, puisqu'au final du monde... Anarchie vaincra !  Et où j'insère des profondeurs de pensées d'Antonin Artaud, le poète maudit s'il en est un.
Musicalement : Jacques Higelin et Areski Belkacem, Remember (où je n'ai gardé que l'air "'hantant") ; associés à Brigitte Fontaine, Je veux des coupables ; Bertand Cantat, Nous n'avons fait que fuir ; Brigitte et Bertrand, Les vergers ainsi que Je suis IN, inadapté(e) ; Brigitte et Areski en 1970, Le bonheur et L'été ; Mélanie Safka, Purple haze ; Marianne Faithfull, Sister morphine ; Patti Smith avec un titre de Nirvana, Smells like teen spirit ; Gérard Manset, Revivre ; Pete Townshend (des Who), Don't get fooled again (acoustique en 1979).
Aussi : un passage du film "Le grand soir" ; Thomas Ngijo ; Dieudonné ; 3 citations : Patrick Prado, Oscar Wilde et Antonin Artaud.

Le film - Le basculement, Un secret bien gardé - de Patrick Prado, 38' à voir absolument :

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11/11/2012
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